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Kichiku Dai Enkai

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3/5

vos avis

6 critiques: 2.54/5

visiteurnote
Titeuf@ 3.25
Pikul 1
Izzy 3.5
Cuneyt Arkin 1.5
Chip E 3
- 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Quel ennui mes petits amis!

Après une heure quart de film mon lecteur dvd décide qu'il n'en peut plus, m'arrachant à ma torpeur devant l'ennui profond dans lequel je croupissais: après une heure de Gus Van Sant raté enfin du gore mais même là le film n'arrive pas à me dérider. Toutes les plans sont interminables, distendus à l'extrême, l'actrice du film me gonfle avec son petit rire pourri et tous les autres acteurs ont l'air de demeurés (et qu'ils jouent des demeurés n'est absolument pas en cause). Si jamais mon lecteur dvd accepte le film à nouveau peut-être que j'updaterai mon avis après avoir vu la fin mais là c'est trop.

20 juillet 2006
par Cuneyt Arkin


Quand ça fait mal...

Ce film est un gros coup de poing dans le bide. Divisé en trois parties plus ou moins distinctes, Kichiku nous narre dans la première d'entre elle le quotidien d'un groupe d'étudiants d'extrême gauche limite babas-cool 70's, dont le leader, emprisonné, a temporairement cédé les fonctions à sa petite amie, une sorte de nymphomane quelque peu névrosée. Ce premier tiers, filmé avec les pieds et d'une longueur interminable, se veut probablement une – maladroite – approche « pseudo-documentaire » de plus dans le paysage cinématographique indépendant; au moins quinze bonnes minutes de tout ce torchon pelliculaire auraient gagné à passer à la trappe, et ce malgré un jeu d'acteurs dans le ton. Puis Kichiku amorce un virage à 180 degrés lorsque les relations du groupe dégénèrent subitement: après le suicide de l'un des membres, la fiancée du leader, désormais « cheffe » à sa place, décide d'aller en faire voir de toutes les couleurs à l'un d'entre eux, encombré d'une un peu trop grande gueule, et ordonne au groupe d'aller exécuter leur sinistre tâche dans une forêt. Rapidement, le film se métamorphose en une explosion de violence trasho-gore rarement atteinte: d'abord un, puis deux membres du groupe, se font méchamment et interminablement tabasser à coups de poing/pied pour la plupart portés sur la tête, avant que la leader ne fasse exploser la tronche de l'un au fusil de chasse (sans aucun doute le « headshot » le plus cru et impressionnant de l'histoire du cinéma avec celui de Maniac), puis découpe le pénis de l'autre au rasoir. Kichiku adopte par la suite une dimension filmique tout autre, déterminée par une succession de mouvements de caméra quasi virtuoses. Mais revenons-en à l'histoire: après avoir explosé la carcasse d'un fuyard du groupe avec le fusil de chasse, les bourreaux de celui-ci prennent possession d'une gigantesque maison en ruine, dont les décors crades et sordides, mais en même temps vivement éclairés par la lumière du jour, semblent faire vaguement allusion à l'univers barré de Tsukamoto; tout cela représente la troisième et dernière partie du métrage, dans lequel les surprises trash n'ont de loin pas dire leur dernier mot: alors que le membre le plus énigmatique du groupe s'amuse à achever la victime à laquelle on a tranché le pénis au rasoir à coup de morceau de bois sur la tête, la leader, elle, arrache de ses dents le zizi d'un de ses amants/tortionnaires principaux, avant que celui-ci ne lui fasse exploser le corps via le vagin au moyen d'un fusil de chasse – percutant plan gore. Le dernier membre du groupe, un adepte du sabre, terminera le travail en sectionnant la main puis décapitant l'amant/tortionnaire – explosion d'artère carotide à l'appui – pour finir par se suicider lui-même avec son arme blanche. Une conclusion riche en SFX gore et en hémoglobine.

Vous l'aurez compris, Kichiku est l'une de ces bandes de violence hardcore assez « over the top » dans son domaine. La crédibilité des situations et de l'interprétation renforcent bien évidemment l'intérêt de l'œuvre, en dépit de cette satanée entrée en matière sous anesthésie qui annonçait le pire. Alors que « vrai gore » et « dérangeant » sont rarement parvenus à trouver un terrain d'entente, ils font ici bon ménage, et Kichiku est à la fois un film profondément dérangeant ET un must du gore graphique. Vraiment pas pour les enfants.

27 mai 2006
par Chip E


Rouge

Du Wakamatsu revisité avec une bonne touche de gore:le concept a de quoi laisser sceptique mais contre toute attente, ce film s'avère une excellente surprise! Passivité et petage de plomb au programme! On regrettera l'absence d'une veritable trame ou d'un message politique convaincant sur l'extreme gauche nippone dommage donc... mais quelle ambiance!

16 octobre 2004
par -


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